
« Le Portier » est le texte à la fois le plus extravagant et le plus désespéré de Reinaldo Arenas, une fable moderne où l’on ne sait ce qui l’emporte, du tragique du propos ou de la drôlerie du récit. Dernier roman écrit avant son suicide, ce texte est aussi son dernier acte de rébellion et surtout un éloge passionné de la quête de liberté. Un voyage métaphorique et rédempteur, à l’image de celui qu’a entrepris l’écrivain, pour qui il n’y avait pas de frontières entre la réalité et l’imagination, le vrai et le faux, le correct et le punissable. Entre l’art et la vie. Extrait lu par Luis Samaniego.
Traduit de l’espagnol (Cuba) par Jean-Marie Saint-Lu, Rivages, 2021