La niña del azúcar de Javi Velázquez par Elena Román Orellana

Une de trois critiques primées lors du concours des Alliances Françaises du Pérou.

Javi Velázquez, La niña del azúcar, Ediciones Altazor, 2013 [Inédit en français]

© Ediciones Altazor DR

Ce thriller psychologique a été écrit par Javi Velázquez (Iquitos-Pérou, 1981), un biologiste de l’Université Nationale de l’Amazonie Péruvienne. Ses expériences bizarres dans la forêt amazonienne lui ont donné l’idée de raconter des histoires fantastiques. Il a participé en tant que scénariste au film d´horreur à succès au Pérou Cimetière général.

Mon genre littéraire préféré est l’horreur et le thriller psychologique, c’est pourquoi quand j’ai vu la couverture du livre, je me suis sentie attirée dès le premier moment et en lisant ses 190 pages, je n’ai jamais été déçue. La lecture de ce livre a été une expérience rafraîchissante. La manière dont l’auteur aborde les idées et les transforme en histoire est vraiment captivante. J’ai été absorbée par le livre pendant trois heures sans interruption.

La niña del azúcar se déroule à Iquitos au XXIe siècle, à travers les histoires de Zamora, un capitaine de police qui enquête sur la disparition de Sarah Gonzáles, une belle étudiante en médecine ; et en parallèle (ou non ?) de Juan Espinoza, un journaliste écologiste, qui pendant quatre nuits reçoit la visite d’une petite fille, pâle et maigre qui, gentiment, lui demande une tasse de sucre.

Jorge Zamora, le capitaine de police, qui est courageux et très compétent, nous montre le visage réel d’une personne qui a affronté des expériences difficiles dans la vie. Le deuxième personnage, Juan Espinoza, est un homme sceptique qui, à un certain moment de son séjour dans un hôtel d’Iquitos, doit faire face à des événements étranges qu’il ne peut pas comprendre. Finalement nous avons Félix, le concierge de l’hôtel, jeune homme naïf et gentil qui, au fil de la lecture, parvient à nous surprendre avec les histoires des événements qui se sont passés dans l’hôtel.

Le point fort de l’auteur est sa capacité à décrire les endroits où se déroule l’histoire, nous transportant dans les lieux clés, nous enveloppant dans les mystères de l’enquête policière et qui finalement nous montre l’événement réel où se trouvent la véritable horreur et la cruauté de l’espèce humaine.

En résumé : La niña del azúcar est un livre différent qui mélange les croyances populaires, le mysticisme qu’apporte le fait de croire aux sorcières et aux guérisseurs, avec la dure réalité, celle de faire face à des criminels sans scrupules qui sont capables de tout, par amour ou par vengeance.

Elena Román Orellana

Alliance Française Cusco